Quelques semaines seulement après avoir intégré le classement londonien GFCI, la place financière de Casablanca est d’ores et déjà visible sur les radars des centres d’analyse internationaux, tels l’Oxford Business Group.
Ainsi, l’institut anglais estime que l’évolution rapide de Casablanca Finance City (CFC) devrait lui permettre de contribuer à terme pour 1 à 2% du PIB annuel du Maroc. Le nombre d’entreprises internationales bénéficiant du statut CFC dépasse les 40 actuellement, contre une dizaine seulement en 2013. Cette progression consolide le positionnement de la place financière de Casablanca, dont l’attractivité a été confirmée en mars dernier par l’indice GFCI. Le Global Financial Centres Index de Londres a en effet classé Casablanca seconde place financière africaine derrière Johannesburg et devant Maurice. Un classement qui consolide les objectifs de CFC de devenir une porte d’entrée régionale privilégiée pour les investissements ciblant les marchés en croissance d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale.
Le GFCI est un index international qui sert de guide aux investisseurs et aux entreprises sur les opportunités d’investissement et le risque pays. Justement, le classement de CFC vient d’être conforté par une autre classification du groupe AON. La firme américaine spécialisée dans le courtage en assurance et dans la gestion de risque, a classé le Maroc parmi les pays d’Afrique qui présentent le moins de risque. Aon établit son classement sur la base d’indicateurs se rapportant notamment à la solvabilité des pays, la solidité ou la fragilité des institutions financières, le niveau d’intervention de l’Etat dans l’économie, la législation et les réglementations, etc.