Le Maroc et de nombreux pays à travers le monde, ont promptement réagi samedi en condamnant la décision d’Israël de construire de nouvelles colonies en Cisjordanie et dans la partie orientale d’Al-Qods occupées, la qualifiant de « violation flagrante des résolutions de la légalité internationale ».
En insistant sur le danger que fait peser « l’entêtement d’Israël » sur les opportunités de reprise du dialogue israélo-palestinien, le Maroc a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités à l’égard du gouvernement israélien. L’expansion des colonies de peuplement israéliennes n’a qu’un seul objectif, celui de saper la moindre opportunité de rapprochement pouvant réanimer le processus politique. Israël cherche par tous les moyens à ruiner les efforts internationaux visant à respecter le droit du peuple palestinien à établir son Etat dans les frontières de 1967, avec pour capitale Al-Qods Est.
La nouvelle fuite en avant du gouvernement israélien a provoqué une levée de boucliers à travers le monde. La même réaction indignée est venue de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). De nombreux pays, y compris en Europe ont également estimé que l’initiative israélienne visait à saboter les efforts de reprise du dialogue entre israéliens et palestiniens.
Cette nouvelle expression du mépris d’Israël pour la communauté internationale intervient au moment même où le pape François cherchait à rapprocher israéliens et palestiniens autour de l’objectif de paix. Lors d’une cérémonie sans précédent dimanche au Vatican, le pape a incité les présidents israélien et palestinien Shimon Peres et Mahmoud Abbas à rechercher « la force de persévérer dans le dialogue sans se décourager ». Un appel émanant du Vatican que le gouvernement Netanyahu s’obstine à ne pas entendre.