Le monde a les yeux rivés sur la ville ocre du Royaume du Maroc, Marrakech où se tiennent du 27 au 30 novembre, les assises de la 2ème édition du Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH).
Plus de 5000 participants de tous les horizons ont fait le déplacement pour assister à cette grande messe des droits de l’homme qui tentera de dresser le bilan des actions entreprises depuis la première édition du FMDH et de celles devant être programmées pour les années à venir.
La séance inaugurale tenue jeudi soir, a été marquée par l’audition d’un message adressé par le Roi Mohammed VI aux participants venus d’une centaine de pays.
« L’Afrique ne peut plus être, invariablement, le sujet des rapports internationaux et l’objet inextricable des évaluations extérieures. L’Afrique est suffisamment mûre pour tenir toute la place qu’elle mérite dans l’architecture mondiale des droits de l’homme, et y assumer pleinement son rôle », a souligné le Souverain dans un message lu par le ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid.
Le Roi Mohammed VI soutient que l’Afrique «ne peut rester l’objet sempiternel des débats sur les droits de l’homme », mais elle devrait être «écoutée pour dire sa contribution à la conception des normes et valeurs réellement universelles ».
Organisé pour la première fois dans un pays africain et arabe, ce forum offre l’occasion aux participants d’échanger les idées et de dresser le bilan des avancées dans le domaine des droits de l’Homme de par le monde et d’approfondir le débat autour de nombre de problématiques émergeantes.
Au menu de cette grande messe du FMDH, figurent également les questions des droits de l’enfant, de la femme, des migrants et des personnes en situations d’handicap, mais également d’autres problématiques non encore résolues telle l’abolition de la peine de mort et la nouvelle génération des droits humains.
L’organisation de ce forum mondial au Maroc, constitue de l’avis de nombreux observateurs, une reconnaissance internationale des réalisations accomplies par le Royaume en matière de droits de l’homme. Cela témoigne du dynamisme de la société civile et de l’ouverture du Maroc, membre fondateur du CDH (Conseil des Droits de l’Homme) et membre en exercice pour la période 2014-2016, et du rôle qu’il joue au plan international en faveur du raffermissement des droits de l’Homme et de la démocratie.