L’ex-chef d’Etat américain, Donald Trump, a traité l’actuel président américain, Joe Biden, d’ « ennemi d’Etat » devant ses partisans rassemblés dans le cadre d’un meeting de campagne pour les prochaines législatives, samedi soir, en Pennsylvanie.
En fait, le milliardaire a répondu à la précédente attaque de son adversaire démocrate, qui avait récemment dénoncé son « extrémisme ». Devant ses partisans, Donald Trump a également dénoncé la perquisition du FBI dans son domicile de Floride, le 8 août dernier, assimilant cela à l’un « des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine ».
« Son discours n’est que haine et colère », a assuré l’ex-locataire de la Maison Blanche, y voyant également « le discours le plus vicieux, haineux et diviseur jamais prononcé par un président américain ».
Au cours de sa première apparition publique depuis le 8 août dernier, l’ancien-président Trump a aussi soutenu que cet acte d’enquête était « l’exemple le plus frappant des menaces très réelles qui pèsent sur la liberté des Américains » et l’un « des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine ».
Pour information, le FBI avait perquisitionné cette demeure parce que Donald Trump était suspecté de garder de manière illicite des documents confidentiels issus de son mandat à la tête des Etats-Unis (2017-2021).