Trois bateaux humanitaires transportant des migrants clandestins secourus en mer, ont obtenu vendredi dernier, l’autorisation du gouvernement italien d’accoster dans des ports sûrs de la botte.
Les autorités italiennes ont justifié le lendemain samedi, cette décision en mettant en avant les mauvaises conditions météorologiques dans le bassin de la mer Méditerranée, tout en affirmant ne pas avoir allégé leurs restrictions envers les organismes humanitaires opérant dans la zone.
Il s’agit d’une exception et non d’un changement de politique à l’égard des bateaux humanitaires opérant en Méditerranée. Ayant bénéficié de cette décision, le navire «Geo Barents» affrété par l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF), a pu débarquer dimanche au port de Salerne (Sud de l’Italie) les 248 migrants à son bord. Ces personnes avaient été sauvées lors de diverses opérations entre le 4 et le 6 décembre dernier.
Pour sa part, le bateau allemand «Louise-Michel» a gagné vendredi l’île italienne de Lampedusa avec 33 migrants à bord, et le navire allemand «Humanity 1», de l’ONG SOS Humanity, a débarqué dimanche les 261 migrants qu’il transportait au niveau du port de Bari (Est).
Ces trois bateaux sont les premiers à accoster au niveau de ports italiens depuis le refus de Rome, le mois dernier, de permettre le débarquement de centaines de migrants clandestins secourus et pris en charge par nombre de navires humanitaires, dont le Geo Barents.