Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a effectué ce mercredi, une visite à Bagdad, où il a évoqué avec son homologue irakien, les négociations avec l’Arabie saoudite qui stagnent, et la sécurité au niveau de le frontière commune entre l’Irak et l’Iran.
Alliée de l’Iran, l’Irak assure la médiation dans des pourparlers entre Téhéran et Ryad, grands rivaux et principales puissances de la région ayant rompu tout lien diplomatique en 2016. Ces discussions, entamées sur le sol irakien en 2021, piétinent depuis des mois.
L’Iran salue les efforts des autorités irakiennes visant à «renforcer les pourparlers et la coopération entre l’Arabie saoudite et l’Iran», a affirmé Hossein Amir-Abdollahian au cours d’un point de presse en compagnie du chef de la diplomatie irakienne, Fouad Hussein.
«Dans le cadre du renforcement de la coopération avec … les pays de la région, nous saluons une reprise des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite », a-t-il poursuivi.
Le ministre iranien a fait allusion à une médiation similaire en cours menée par le gouvernement irakien entre son pays et l’Egypte, dans l’objectif de réchauffer les rapports entre Téhéran et Le Caire.
Il a également rappelé l’arrivée en Iran, «dans les prochains jours», de responsables de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pendant que les négociations de Vienne – ayant pour but de ranimer l’accord signé en 2015 afin de restreindre les activités atomiques de l’Iran et lever les sanctions internationales – sont présentement au point mort.