Au moment où l’Europe est confrontée à une crise migratoire sans précédent, le Maroc fait valoir devant l’Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) à Genève sa politique en la matière, qui a permis d’interagir avec les dynamiques de la migration et de l’asile depuis 2013.
Si le Maroc a dû s’adapter rapidement à la nouvelle donne de la migration internationale, qui a pris une ampleur imprévisible, c’est qu’il est passé en quelques années seulement, d’un pays traditionnellement pourvoyeurs de migrants à une terre de transit, puis d’accueil de migrants.
C’est ainsi que les autorités ont régularisé la situation de 18.600 migrants au cours des derniers mois. Un traitement qui a eu lieu sans discrimination et dans une logique de respect des droits humains des bénéficiaires, a expliqué le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami devant la 133ème Assemblée de l’UIP à Genève.
Pourtant, la communauté internationale est appelée à faire face non seulement à l’exacerbation des mouvements migratoires, mais aussi à la recrudescence du crime organisé transnational, du trafic de drogues et d’armes et du terrorisme, a plaidé Rachid Talbi Alami, qui est également président de l’Union parlementaire africaine (UPA) depuis 2014.