Un haut dirigeant des Brigades du Hezbollah, influente milice irakienne pro-Téhéran, a été abattu dans la soirée de mercredi, par une frappe américaine au drone prenant pour cible son véhicule à Bagdad, les Etats-Unis lui reprochant d’être lié à la planification des attaques visant des militaires américains au Moyen-Orient.
Ce nouveau raid à Bagdad, près d’une semaine après des frappes américaines en Irak et en Syrie, a eu lieu alors que l’administration Biden a promis de poursuivre les représailles contre les milices pro-Téhéran dans ces deux pays.
Pour rappel, trois militaires américains avaient été tués par une attaque de drone le 28 janvier dernier en plein désert jordanien, au niveau de la frontière syrienne.
Abou Baqir al-Saadi, un haut responsable des Brigades du Hezbollah, (Kataëb Hezbollah en arabe) a été abattu mercredi lors du raid américain, a fait savoir la milice dans un communiqué. Il était en charge du « dossier militaire » en Syrie, a confié à la presse une autorité de cet influent groupe armé s’exprimant sous couvert d’anonymat. En tout, trois personnes ont été tuées lors de cette attaque : il s’agit de « deux chefs » des Brigades du Hezbollah et de leur chauffeur.
Pour sa part, le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a confirmé un raid en Irak, précisant avoir abattu « un commandant des Kataëb Hezbollah directement responsable de planification et de participation aux attaques sur les forces américaines dans la région ».