Le président américain, Joe Biden a pris lundi la défense d’Israël face à la justice internationale, estimant « scandaleuse » la requête de mandats d’arrêts contre des autorités israéliennes et rejetant l’accusation de «génocide» de la Cour Pénale Internationale (CPI) de la Haye, à l’encontre des milliers de civils palestiniens de la bande de Gaza.
« Ce qui se passe n’est pas un génocide, nous rejetons » ce terme de génocide, a soutenu le locataire de la Maison Blanche, faisant allusion à une affaire portée devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire de l’ONU, dans le cadre de laquelle l’Etat hébreu est accusé de «génocide».
Au cours d’une réception pour la communauté juive à la Maison Blanche, le dirigeant américain a, également martelé, que son pays s’opposait à la procédure du procureur d’une autre instance judiciaire, la Cour Pénale Internationale (CPI).
Le procureur Khan a demandé le lundi 20 mai, aux juges de la CPI de valider deux mandats contre le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou et son ministre de la défense, Yoav Gallant, pour des crimes contre l’humanité pour extermination, meurtres, persécutions et autres actes inhumains, ainsi que pour des crimes de guerre pour meurtres, atteintes à l’intégrité physique et mentale, traitements cruels, attaques intentionnelles contre des civils et le fait d’affamer volontairement une population. « Nous rejetons » cette demande, a déclaré le démocrate Biden, réitérant son appui « inébranlable » à Israël.
« Nous sommes aux côtés d’Israël pour éliminer (le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar et le reste des bouchers du mouvement palestinien», a ajouté Joe Biden, en s’engageant à s’activer « contre vents et marées » pour la libération des otages kidnappés lors de l’offensive du 7 octobre dernier.