Le Caire et Amman ont dénoncé mardi « l’agression israélienne » au Liban, le ministre jordanien des Affaires étrangères appelant à y mettre un terme à la suite d’ « une année de destruction à Gaza » et « d’escalade en Cisjordanie » occupée.
« Nous condamnons l’agression israélienne contre le Liban, nous condamnons le bombardement par Israël de la capitale libanaise, nous condamnons l’assassinat par Israël de citoyens libanais », a déclaré le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, en visite dans la capitale égyptienne.
Au cours d’un point de presse conjoint, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a indiqué que ces deux autorités avaient souligné la « solidarité de leurs pays avec l’Etat et le peuple libanais ».
Après l’affaiblissement du Hamas palestinien au cours d’une attaque dévastatrice lancée dans la bande de Gaza en représailles à l’offensive du 7 octobre dernier, les forces armées israéliennes ont déplacé en mi-septembre le gros de leurs opérations au Liban, à l’encontre du Hezbollah.
Les troupes israéliennes tentent d’éloign er l’organisation islamiste libanaise, qui fait partie des alliés du Hamas, des espaces frontaliers du sud du territoire libanais et de faire cesser ses tirs de roquettes vers le nord d’Israël afin de rendre possible le retour dans cette région de près de 600 000 habitants déplacés.