La collaboration entre le Maroc et le Japon en matière d’investissement devrait être renforcée au terme d’un mémorandum de coopération, signé mercredi à Tokyo, par le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, et le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Yoji Muto.
Il s’agit d’offrir une plateforme pour consolider les relations économiques entre les deux pays, créer de nouvelles voies de coopération et favoriser le partage mutuel d’expertise et de bonnes pratiques.
Ce mémorandum intervient dans le cadre du roadshow que conduit Karim Zidane à la tête d’une importante délégation marocaine au Japon et en République de Corée.
Organisé conjointement par le ministère et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), ce roadshow vise à renforcer les relations économiques bilatérales et mettre en avant les atouts du Royaume en tant que destination privilégiée pour les investissements directs étrangers, notamment dans des secteurs d’avenir.
Dans ce sens, la délégation marocaine a tenu une série de rencontres avec des acteurs économiques clés du Japon, dont Keidanren (Japan Business Federation), l’un des principaux groupements d’entreprises japonaises, la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), et la Japan External Trade Organization (JETRO).
D’autres réunions ont été organisées avec des entreprises japonaises dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’agro-alimentaire et les énergies renouvelables.
Jeudi, la délégation marocaine poursuivra son roadshow à Séoul, où elle présentera les atouts du Maroc comme destination d’investissement lors d’une conférence « Morocco Now ».
Des réunions de haut niveau avec des représentants du gouvernement et des fédérations sectorielles coréennes sont prévues pour renforcer les liens économiques et institutionnels entre les deux pays.
Au programme également, des rencontres avec des entreprises coréennes des secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’électronique ainsi que des industries ferroviaire et navale pour explorer les opportunités d’investissement au Maroc.