Le président élu des Etats-Unis, Donald Trump confronté aux défis de son second mandat

À un mois de son investiture prévue le 20 janvier 2025, le président élu des Etats-Unis, Donald Trump est déjà confronté aux défis qui accompagnent la transition du discours de campagne à l’exercice du pouvoir. 

Les promesses répétées durant la campagne, telles que la baisse rapide des prix ou la fin du conflit en Ukraine, se heurtent désormais à la réalité, laissant entrevoir des difficultés à tenir ses engagements.

Durant sa campagne présidentielle, Trump avait promis à plusieurs reprises de faire baisser rapidement les prix des biens de consommation courante. 

« Dès mon premier jour, les prix baisseront, et nous rendrons l’Amérique abordable à nouveau », assurait-il devant des foules enthousiastes. Mais, depuis son élection, son discours a évolué. Lors d’une interview récente, il a admis : « J’aimerais bien faire baisser les prix, mais c’est très difficile, une fois qu’ils ont augmenté ». Cette volte-face suscite des interrogations parmi la population : croyait-il réellement à ses propres promesses ou savait-il déjà qu’elles étaient irréalisables ?

Concernant la guerre en Ukraine, Trump avait également affirmé qu’il serait capable de réunir les président russe, Vladimir Poutine et ukrainien, Volodymyr Zelensky pour mettre fin au conflit avant même de s’installer à la Maison Blanche. 

Pourtant, à ce jour, aucune avancée concrète ne laisse entrevoir une résolution imminente de cette guerre. Le président élu reste désormais silencieux sur le sujet, suscitant des doutes quant à sa capacité à influer sur cette crise internationale.

Autre cheval de bataille du futur président : l’imposition de nouveaux droits de douane, notamment sur les importations américaines du Canada, du Mexique et de la Chine. Mais, cette stratégie protectionniste rencontre déjà une vive opposition aux Etats-Unis. 

Ces obstacles rappellent les limites auxquelles Trump s’était heurté lors de son premier mandat. Bien qu’il ait réussi à prendre des mesures par décret ou sur des questions relevant de l’exécutif, il n’avait pas su bâtir de consensus autour de réformes d’envergure. Aujourd’hui encore, cette incapacité à transcender la polarisation politique pourrait restreindre sa marge de manœuvre.