Les températures dans l’État du Rio Grande do Sul dépassent les 40 °C en valeur réelle et atteignent parfois les 50 °C en ressenti, alors que 75 % des écoles de la région ne disposent pas de système de climatisation. Selon le syndicat des enseignants, les 2 320 établissements scolaires de l’État ne sont pas suffisamment équipés pour faire face à ces températures, qui dépassent de cinq degrés les normales saisonnières.
Face à cette situation, le tribunal du Rio Grande do Sul a donné raison au syndicat en invoquant « la sécurité et le bien-être de la communauté scolaire ». Toutefois, le gouvernement de l’État a fait appel de cette décision, ce qui a entraîné un report de la rentrée scolaire d’une semaine.
En conséquence, environ 700 000 élèves de cette région, généralement moins exposée aux fortes chaleurs que le reste du Brésil, ont vu leur retour en classe retardé après les vacances d’été austral.
Ce n’est pas la première fois que le système éducatif de l’État est durement impacté par des conditions météorologiques extrêmes. En mai 2024, de violentes inondations ont frappé la région, causant la mort de près de 200 personnes et entraînant la suspension des cours pendant plusieurs semaines. Par ailleurs, la sécheresse qui touche l’Amazonie a également affecté 1 700 écoles situées dans le nord du pays.
Selon l’UNICEF, les événements climatiques extrêmes ont perturbé le parcours scolaire d’environ 1,2 million d’élèves au Brésil en 2024, soulignant l’urgence de renforcer l’infrastructure éducative face aux défis environnementaux croissants.