L’Estonie et la Moldavie soutiennent le plan d’autonomie marocain pour le Sahara

L’Estonie et la Moldavie ont exprimé leur soutien au plan d’autonomie au Sahara, présenté par le Maroc pour un règlement définitif de la question du Sahara marocain, qualifiant le plan de base sérieuse et crédible pour une solution politique à ce conflit régional.

La position de l’Estonie a été annoncée par le ministre des Affaires étrangères estonien, Margus Tsahkna, lors d’une conférence de presse, mardi à Tallinn, à l’issue d’entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, en visite en Estonie.

Ce soutien de l’Estonie au plan d’autonomie intervient dans le sillage de la dynamique internationale créée sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au Plan d’autonomie.

L’Estonie s’inscrit dans l’esprit de la dernière résolution 2756 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui se félicite du momentum créé et demande instamment qu’il soit mis à profit.

Le même jour à Chisinau, la Moldavie a exprimé son appui au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour régler définitivement le différend régional autour de son Sahara, le considérant comme “la base la plus sérieuse et crédible” pour le règlement de ce différend.

Ce soutien a été exprimé dans une Déclaration conjointe adoptée à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères de Moldavie, Mihai Popșoi, et Nasser Bourita, en visite de travail à Chisinau.

La République de Moldavie a également exprimé son “plein soutien aux efforts sincères” déployés par le Maroc pour la résolution de la question du Sahara marocain.

Le chef de la diplomatie moldave a réitéré, à cette occasion, le soutien de son pays au processus mené par les Nations Unies en vue d’une solution politique juste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties.

Les deux ministres ont également convenu de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirmé leur soutien à la résolution 2756 (2024) du Conseil de sécurité, qui a souligné le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’un accord réaliste, pragmatique et durable et d’une solution politique basée sur le compromis.