Réunion de Trump et Netanyahu à Washington en attendant la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza

À l’approche d’un tournant diplomatique crucial pouvant conduire à une trêve dans la bande palestinienne de Gaza, le président américain Donald Trump s’apprête à recevoir, ce lundi 7 juillet à Washington, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. 

La rencontre prévue en fin de journée et en l’absence d’une couverture  médiatique, portera principalement sur les négociations en cours à Doha, la capitale du Qatar, devant aboutir à un accord de cessez-le-feu à Gaza, ravagée par près de deux années de raids meurtriers et destructeurs de l’armée Sioniste.

Dimanche soir, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont débuté à Doha, avec l’appui de médiateurs qataris et égyptiens dans l’optique de la signature d’un accord de cessez-le-feu incluant la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens. Une source palestinienne proche du dossier a précisé que les discussions se concentraient sur les mécanismes d’application de cet échange de détenus.

Dans la bande de Gaza, dont plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l’ONU et les ONG internationales. Rien que durant la journée de ce dimanche 6 juillet, 26 Palestiniens ont été tués par les tirs et raids israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile palestinienne de Gaza.

Selon des sources palestiniennes, la proposition actuelle prévoit une trêve de 60 jours durant laquelle le Hamas libérerait dix otages vivants et restituerait les dépouilles d’autres captifs décédés, en échange d’un nombre non révélé de prisonniers palestiniens. 

Toutefois, le Hamas exige des garanties supplémentaires sur le retrait israélien de la bande Gaza, un engagement clair à mettre fin aux hostilités après cette période, ainsi qu’un renforcement du rôle des agences de l’ONU dans l’acheminement de l’aide humanitaire.

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, qui avait fait 1.219 morts parmi les Israéliens, 49 otages restent aux mains des combattants du Hamas. À Gaza, où la population subit une grave crise humanitaire, les attaques génocidaires du Tsahal ont fait plus de 57.000 morts majoritairement des civils, selon les autorités sanitaires locales, un bilan jugé crédible par l’ONU malgré l’absence de vérification indépendante.