L’armée israélienne a lancé une offensive terrestre dans le centre de la bande de Gaza, intensifiant son intervention militaire dans une zone jusque-là épargnée.
Cette opération intervient alors que 25 pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, réclament dans un communiqué conjoint «la fin immédiate de la guerre» dans l’enclave palestinienne assiégée.
Les signataires de ce document dénoncent « la souffrance inacceptable des civils » et fustigent le refus du gouvernement israélien de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations affamées. Les dirigeants arrogants d’Israël ont réagi fermement à ces critiques, les jugeant «déconnectées de la réalité» et constituent selon eux, «un mauvais message au Hamas».
Sur le terrain, les bombardements se sont intensifiés à Deir al-Balah, au centre de Gaza, poussant des milliers de civils à fuir dans des conditions précaires. L’ONU estime que 50.000 à 80.000 personnes étaient présentes dans la zone ciblée et qui ont été contraints par les soldats du Tsahal d’évacuer les lieux. Des Témoignages et des images relayées par l’AFP montrent des familles tentant de fuir avec quelques effets, à pied ou à l’aide de charrettes.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé des incursions de soldats israéliens dans des installations onusiennes, affirmant que du personnel et leurs familles y ont été violemment maltraités.
De son côté, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui est interdite par Israël de distribuer les aides alimentaires aux Palestiniens, tire la sonnette d’alarme sur une malnutrition grandissante dans le territoire palestinien. « Levez le siège et laissez l’aide humanitaire entrer en toute sécurité et à grande échelle », implore l’UNRWA à l’adresse des forces d’occupation sionistes.
Depuis le début du conflit, déclenché par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui avait fait 1.219 morts en Israël, l’offensive de représailles des forces sionistes a causé plus de 59.000 morts à Gaza, selon le ministère local de la Santé, dont les données sont considérées comme fiables par l’ONU.