Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a annoncé lundi 21 juillet, la tenue mercredi prochain à Istanbul en Turquie, d’un nouveau round des pourparlers de paix avec la Russie.
Cette rencontre, confirmée par une source officielle turque, s’inscrit dans la continuité des deux précédentes réunions organisées dans la même ville, mais sans aboutir à des résultats concrets au sujet de l’instauration d’un cessez-le-feu dans le conflit russo-ukrainien.
Dans son allocution quotidienne, Zelensky a précisé avoir échangé avec Roustem Oumerov, secrétaire du Conseil de sécurité nationale, au sujet de cette rencontre, dont les discussions, a-t-il dit, porteront notamment sur de nouveaux échanges de prisonniers, ainsi que sur la préparation éventuelle d’un sommet entre les présidents Zelensky et Vladimir Poutine.
Malgré cette perspective, le Kremlin n’a pas encore confirmé sa participation à la rencontre d’Istanbul. Son porte-parole Dmitri Peskov a rappelé que les positions respectives sur un accord de paix restaient «diamétralement opposées», rendant toute avancée difficile.
Les dernières négociations, menées en juin dernier sous la pression du président américain, Donald Trump, s’étaient soldées par un statu quo, Moscou exigeant notamment la cession de territoires ukrainiens déjà conquis par l’armée russe, le retrait des aides militaires occidentales et le renoncement de l’8Ukraine à son adhésion à l’OTAN. Kiev avait rejeté ces exigences, les qualifiant d’ultimatums.
Le Kremlin affirme toutefois rester disposé à poursuivre les discussions, après que Donald Trump ait fixé un délai de 50 jours à la Russie pour parvenir à un accord de cessez-le-feu, sous peine de nouvelles sanctions. Dans le même temps, Washington a annoncé la reprise des livraisons d’armes des Etats-Unis à l’Ukraine.
Sur le terrain, la Russie a lancé une nouvelle série d’attaques durant la nuit de dimanche à lundi, à l’aide 426 drones et de 24 missiles balistiques. L’armée ukrainienne affirme avoir intercepté la quasi-totalité des projectiles.
À Kiev, plusieurs incendies ont été signalés, touchant notamment une école maternelle, un supermarché et des habitations, tandis que le ministère russe de la Défense, affirme que l’armée russe a ciblé des infrastructures militaires ukrainiennes.