La visite du président américain Donald Trump et de son épouse Melania au Royaume-Uni s’est ouverte mardi soir dans un climat contrasté, marqué par des manifestations à Windsor, lieu central de son programme officiel.
L’avion présidentiel Air Force One a atterri à 21h10, heure locale, à l’aéroport de Stansted, au nord-est de Londres. À sa descente, Donald Trump et la Première dame ont été accueillis par Henry Hood, Lord Chambellan représentant le roi Charles III, ainsi que par la ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper.
Dans une brève déclaration à la presse, le président américain a insisté sur « l’importance particulière » qu’il accorde au Royaume-Uni, rappelant les liens historiques entre les deux nations. Le couple présidentiel a ensuite rejoint Winfield House, résidence officielle de l’ambassadeur des États-Unis à Londres, à bord de l’hélicoptère Marine One.
Ce mercredi, Donald Trump sera reçu en grande pompe au château de Windsor par le roi Charles III et la reine Camilla lors d’une cérémonie officielle, suivie d’un dîner d’État en son honneur. Le lendemain, il s’entretiendra avec le Premier ministre Keir Starmer à Chequers, résidence de campagne du chef du gouvernement, pour aborder les grands dossiers de la coopération transatlantique.
Mais si le faste royal et l’agenda diplomatique occupent le devant de la scène, des contestations accompagnent la venue du président américain. À Windsor, des manifestants ont brandi des pancartes et projeté des images sur les murs du château pour dénoncer ses liens présumés avec le milliardaire Jeffrey Epstein, décédé en prison alors qu’il était poursuivi pour trafic sexuel de mineures.
Des rassemblements similaires sont annoncés à Londres. Une marche partira des abords de la BBC pour rejoindre Parliament Square, symbole des mobilisations citoyennes britanniques. La police métropolitaine a confirmé le déploiement de 1 600 agents afin de sécuriser la visite, présentée comme l’un des événements diplomatiques majeurs de l’année pour le Royaume-Uni.