The Economist: Ban Ki-Moon «l’un des pires secrétaires généraux» de l’ONU

The Economist, le prestigieux magazine britannique, n’est pas tendre avec Ban Ki-moon qu’il juge comme «l’un des pires secrétaires généraux» qui se sont succédé à l’ONU.

bannDans deux articles consacrés à l’action de l’ONU datés des 19 et 21 mai, l’influent hebdomadaire estime que «le secrétaire général sortant Ban Ki-moon, dont le mandat s’achève à la fin de l’année, est largement vu comme un échec en termes d’administration et de gouvernance.»

A son actif toutefois, Ban Ki-Moon a tenté de « réduire la multiplicité des organismes onusiens et il a supervisé la conférence sur le climat de Paris», juge The Economist. Mais l’organisme onusien ne se porte pas mieux pour autant.

«L’ONU est boursouflée, ne rend apparemment pas de comptes et est paralysée par la bureaucratie», s’indigne l’hebdomadaire anglais, pour qui «même après neuf ans à ce poste, il est capable de trébucher, le plus récemment en qualifiant la présence du Maroc au Sahara d’occupation».

The Economist liste la dizaine de candidats déclarés jusqu’à présent au poste de secrétaire général des Nations Unies, en appelant la chancelière allemande Angela Merkel à se porter candidate.

En Corée du Sud où Ban Ki-Moon lorgne les élections présidentielles de 2017, le journal Korea Times a repris le titre du magazine britannique : Ban Ki-Moon, «l’un des pires secrétaires généraux» de l’ONU.