La date des législatives fait polémique

La délicate mission qui consiste à arrêter une date pour les élections législatives continue de connaitre des rebondissements. Une fois encore, cette nouvelle date « officielle » du 25 Novembre ne fait pas l’affaire de tous. Le premier à en pâtir est le rassemblement national des indépendants. Comme le soutient Salaheddine Mezouar «La fixation de cette date empêche matériellement le ministre des Finances d’être candidat aux prochaines élections. Et du coup, le président du parti ne pourra pas s’impliquer dans la préparation des élections». En effet la campagne électorale coïncide avec le projet de budget que Mezouar devra défendre devant le parlement pendant au moins un mois, entre le 20 octobre et le 20 novembre. Ce qui ne va pas sans réduire de manière significative les chances pour le ministre de l’économie et des finances de se porter candidat. Salaheddine Mezouar qualifie d’ailleurs cette décision de préjudiciable pour lui et le RNI dans la mesure où elle va l’empêcher de soutenir les candidats de son parti et surtout de mener sa campagne.  Une réunion des instances des partis, visant à essayer de trouver une solution au problème, est prévue pour cette semaine. A noter que le RNI avait proposé d’organiser les élections le 4 novembre. Par ailleurs, si la date de tenue des élections vient d’être tranchée, les questions relatives à la composition de la liste nationale et au seuil ne le sont toujours pas. Les partis n’ont toujours pas réussi à trouver de compromis sur ces deux sujets. Le ministère de l’intérieur devrait néanmoins bientôt statuer la dessus. Pour ce qui du découpage électoral, les débats n’ont toujours pas été ouverts.