La France et le Maroc étaient visés par les deux partisans de Daech extradés par Paris

Les deux ressortissants marocains partisans de Daesh, extradés de France le 26 août, avaient bien dans leur plans de mener des attentats dans l’Hexagone et au Maroc, selon l’enquête menée par le BCIJ, le Bureaux central des investigations judiciaires relevant de la DGST.

bcij--1Le royaume était ciblé pour son engagement dans  la lutte antiterroriste internationale et l’enquête a révélé les orientations terroristes des deux partisans de Daech ainsi que leur « adhésion totale à la stratégie de cette organisation », indique jeudi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

L’une des personnes arrêtées a été recrutée par un dirigeant de Daech actif sur la scène syro-irakienne. Ce dernier l’a appelé à suspendre son projet de rejoindre ce foyer de tension dans le but de coordonner des opérations terroristes d’envergure en France au nom de l’organisation dite « Etat islamique », précise le communiqué.

En exécution de ce plan terroriste, le mis en cause a effectué des opérations de surveillance et de repérage de plusieurs sites et cibles publics sensibles dans son lieu de résidence en France. Les cibles visées étaient en particulier celles qui connaissent une forte affluence de citoyens lors des vacances de fin de semaine. Les attaques devaient être exécutées par des armes à feu ou en fonçant sur les foules par une voiture ou en  déclenchant des incendies, dans le but de faire le plus grand nombre de victimes.

En parallèle, l’intéressé a adhéré à une large campagne d’incitation auprès des partisans de Daech pour l’exécution d’opérations terroristes d’envergure au Maroc. Ils comptaient prendre pour cible des secteurs vitaux et les éléments des différents services de sécurité, et ce en représailles à la lutte de ces services contre les cellules et individus imprégnés de l’idéologie de Daech, aussi bien au niveau national qu’international.