Le Maroc a pris officiellement la présidence de la COP22 lors de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat, lundi à Marrakech, au cours de laquelle Ségolène Royal, la ministre française de l’Environnement, en sa qualité de présidente de la COP21, a passé le témoin à Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Ainsi, du 7 au 18 novembre, le Maroc présidera cet événement planétaire auquel participent environ 30.000 délégués en provenance de 196 pays, dont l’enjeu est multiple. Il porte en particulier sur l’application de l’accord de Paris de 2015. Ce dernier a vu un engagement clair de la communauté internationale pour mettre en œuvre des moyens financiers et des mécanismes techniques en vue de diminuer le réchauffement de la terre d’ici 2020.
En tête des mesures phares attendues de la COP22, l’accompagnement des efforts d’adaptation des pays africains et insulaires menacés par le réchauffement de la planète, avec des aides annuelles de 100 milliards de dollars. Pendant 12 jours, les quelque 30.000 participants se pencheront sur les mesures techniques, scientifiques et concrètes à mettre en place pour concrétiser cet objectif climatique vital pour l’avenir de l’humanité.
Ces travaux prépareront le terrain à la quarantaine de chefs d’Etat et autant de chefs de gouvernements qui participeront à l’événement à partir du 15 novembre. Le lendemain, le roi Mohammed VI devrait présider un sommet africain dédié aux moyens de soutenir les efforts de réduction de l’impact du réchauffement climatique sur le Continent.