Les leaders des partis politiques en lice pour les législatives anticipés ont déjà sorti leur grande artillerie bien avant le début de la campagne électorale. Le vieux et paisible secrétaire général du Parti de l’Istiqlal et actuel chef de gouvernement, Abbas El Fassi a pris pour cible la coalition du G8 sur laquelle il n’a pas hésité à tirer à boulets rouges. Il a tenu ce mercredi à Rabat, une conférence de presse, sa première depuis sa nomination, il y a quatre ans, à la tête de l’exécutif. Il devait normalement présenter les grands traits du programme électoral de son parti pour les élections législatives du 25 novembre prochain, mais il a vite changé de ton pour attaquer ses adversaires du G8.
Il s’en est pris directement aux partis de la majorité gouvernementale et à ses adversaires politiques qui lui ont faussé compagnie quelques mois seulement avant la date buttoir du 25 novembre. «Une coalition entre des partis de la majorité avec ceux de l’opposition, c’est du jamais vu dans aucun pays démocratique au monde. C’est la preuve éclatante du cafouillage ayant caractérisé le travail de la majorité ces derniers mois », a soutenu Abbas El Fassi sans ménager ses paroles. Pour lui, les alliances devraient être postélectorales et non pas l’inverse, à moins qu’elles obéissent à une logique idéologique. Le vieux Abbas a d’emblée stigmatisé la coalition du G8 qui regroupe, selon lui, «des partis défendant le libéralisme sauvage, encouragent l’injustice sociale et fiscale », avant de mettre en garde contre les conséquences de telles pratiques qui «nuisent à l’esprit démocratique et créent une certaine confusion chez les citoyens ».
Pour Abbas, l’alliance du G8 est anti-démocratique et sème la confusion parmi les citoyens et les électeurs.
En s’attaquant au G8 et à son fondateur Salaheddine Mezouare, actuel ministre des finances et de la privatisation, Abbas El Fassi oublie néanmoins, qu’il a permis à ce dernier, en sa qualité de chef de gouvernement, de conserver son portefeuille même après avoir permis à son parti le RNI de s’allier avec d’autres formations de l’opposition et à leur tête le PAM. Abbas a également oublié que son gouvernement était formé de membres issus de partis aux idéologies diamétralement opposées comme les partis socialiste « USFP » et communiste « PPS » sans parler du ministre de l’éducation nationale, Ahmed Khchichen qui était un membre dirigeant du PAM (opposition) en plus du RNI (technocrate) et du Mouvement Populaire (conservateur).
En s’attaquant directement sans le nommer, à son ministre des finances, Abbas El Fassi s’est demandé si les partis qui étaient au gouvernement et qui ont choisi de rallier l’opposition auraient le courage de présenter un bilan «honnête et objectif» de l’action gouvernementale. Il a de même, dénoncé les lobbies qui ont fait avorter son projet de «Fonds de solidarité» assimilé à une taxe sur les avoirs des riches et qui a été, selon lui, présenté à l’opinion publique de manière « insidieusement injuste». «On a voulu intentionnellement induire les gens en erreur en répandant des informations tendancieuses sur ce projet, sachant que ce fonds, doté de 2 MMDH sera alimenté par des contributions volontaires des banques, des compagnies d’assurances et des sociétés de télécommunications. »
Le chef du Parti de l’istiqlal a également stigmatisé ceux qui ont été derrière le retrait du projet de loi de finances 2012, de la proposition d’une contribution de 5 centimes par kilo de ciment.
Enfin le vieux Abbas qui caresse le rêve de se retrouver de nouveau à la tête de la primature après le scrutin du 25 novembre, explique à ses adversaires et à leur tête bien entendu Salaheddine Mezouar, que le futur chef de gouvernement doit avoir un long parcours dans le militantisme, de jouir d’une grande popularité en milieu urbain comme en milieu rural. « Il doit être connu partout et non seulement dans la bourse et dans les usines », a-t-il dit, avant d’ajouter que le futur chef du gouvernement devrait être également « équitable » comme il l’a été lui-même durant son mandat en traitant sur un pied d’égalité tous les membres de son gouvernement quelque soit leur étiquette politique. Une chose est sûre, la réaction à l’accent sûrement virulent, ne tardera pas à venir de Mezouar ou de l’un de ses coéquipiers au sein du G8.
Il s’en est pris directement aux partis de la majorité gouvernementale et à ses adversaires politiques qui lui ont faussé compagnie quelques mois seulement avant la date buttoir du 25 novembre. «Une coalition entre des partis de la majorité avec ceux de l’opposition, c’est du jamais vu dans aucun pays démocratique au monde. C’est la preuve éclatante du cafouillage ayant caractérisé le travail de la majorité ces derniers mois », a soutenu Abbas El Fassi sans ménager ses paroles. Pour lui, les alliances devraient être postélectorales et non pas l’inverse, à moins qu’elles obéissent à une logique idéologique. Le vieux Abbas a d’emblée stigmatisé la coalition du G8 qui regroupe, selon lui, «des partis défendant le libéralisme sauvage, encouragent l’injustice sociale et fiscale », avant de mettre en garde contre les conséquences de telles pratiques qui «nuisent à l’esprit démocratique et créent une certaine confusion chez les citoyens ».
Pour Abbas, l’alliance du G8 est anti-démocratique et sème la confusion parmi les citoyens et les électeurs.
En s’attaquant au G8 et à son fondateur Salaheddine Mezouare, actuel ministre des finances et de la privatisation, Abbas El Fassi oublie néanmoins, qu’il a permis à ce dernier, en sa qualité de chef de gouvernement, de conserver son portefeuille même après avoir permis à son parti le RNI de s’allier avec d’autres formations de l’opposition et à leur tête le PAM. Abbas a également oublié que son gouvernement était formé de membres issus de partis aux idéologies diamétralement opposées comme les partis socialiste « USFP » et communiste « PPS » sans parler du ministre de l’éducation nationale, Ahmed Khchichen qui était un membre dirigeant du PAM (opposition) en plus du RNI (technocrate) et du Mouvement Populaire (conservateur).
En s’attaquant directement sans le nommer, à son ministre des finances, Abbas El Fassi s’est demandé si les partis qui étaient au gouvernement et qui ont choisi de rallier l’opposition auraient le courage de présenter un bilan «honnête et objectif» de l’action gouvernementale. Il a de même, dénoncé les lobbies qui ont fait avorter son projet de «Fonds de solidarité» assimilé à une taxe sur les avoirs des riches et qui a été, selon lui, présenté à l’opinion publique de manière « insidieusement injuste». «On a voulu intentionnellement induire les gens en erreur en répandant des informations tendancieuses sur ce projet, sachant que ce fonds, doté de 2 MMDH sera alimenté par des contributions volontaires des banques, des compagnies d’assurances et des sociétés de télécommunications. »
Le chef du Parti de l’istiqlal a également stigmatisé ceux qui ont été derrière le retrait du projet de loi de finances 2012, de la proposition d’une contribution de 5 centimes par kilo de ciment.
Enfin le vieux Abbas qui caresse le rêve de se retrouver de nouveau à la tête de la primature après le scrutin du 25 novembre, explique à ses adversaires et à leur tête bien entendu Salaheddine Mezouar, que le futur chef de gouvernement doit avoir un long parcours dans le militantisme, de jouir d’une grande popularité en milieu urbain comme en milieu rural. « Il doit être connu partout et non seulement dans la bourse et dans les usines », a-t-il dit, avant d’ajouter que le futur chef du gouvernement devrait être également « équitable » comme il l’a été lui-même durant son mandat en traitant sur un pied d’égalité tous les membres de son gouvernement quelque soit leur étiquette politique. Une chose est sûre, la réaction à l’accent sûrement virulent, ne tardera pas à venir de Mezouar ou de l’un de ses coéquipiers au sein du G8.
Comments are closed.