New York accueille depuis mardi, au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, le troisième round des négociations intergouvernementales du pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, afin de parvenir à un document final devant être signé en décembre prochain au Maroc.
Ce troisième round est présidé par les ambassadeurs Représentants permanents du Mexique et de la Suisse auprès de l’ONU, en tant que co-facilitateurs des négociations en vue de finaliser le texte définitif.
Le projet initial du pacte mondial sur la migration avait été rendu public début février à New York, avec 22 engagements visant à ce que les migrants, qu’ils recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée.
Partant du fait qu’aucun pays ne peut faire face seul à la migration, le pacte met en avant la nécessité d’une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ».
Les négociations autour de ces engagements se tiennent à raison d’un round par mois, jusqu’à juillet. La signature du texte définitif issu de ces négociations sera faite formellement les 10 et 11 décembre prochain à Marrakech.
Le pacte s’inspire du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Programme d’action d’Addis-Abeba, ainsi que de la Déclaration du Dialogue de haut-niveau sur les migrations internationales et le développement adoptée en octobre 2013.
Il souligne que la migration a toujours fait partie de l’expérience humaine à travers l’histoire, appelant les Etats membres à reconnaître qu’elle « peut être une source de prospérité, d’innovation et de développement durable dans notre monde globalisé ».