La Commission des affaires étrangères du Parlement suédois (Riksdag) considère que le plan d’autonomie constitue « une base de négociation » pour mettre un terme définitif au différend artificiel autour du Sahara marocain.
Dans son rapport annuel sur la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord au titre de l’exercice 2016/2018, la Commission rappelle que la question du Sahara a été inscrite par le Maroc au début des années 60 sur la liste des territoires non autonomes et à décoloniser.
Il s’agit en effet de la première fois qu’un document du Riksdag fait référence au plan d’autonomie proposé par le Maroc et de la saisie des Nations-Unies par le Royaume en 1960 pour la décolonisation du Sahara.
La Commission a également rejeté les motions hostiles à la marocanité du Sahara, notamment celles relatives à une éventuelle reconnaissance de la pseudo-RASD, à la mise en œuvre du referendum, à l’extension du mandat de la Minurso aux droits de l’homme, ou encore à l’exclusion des produits provenant du Sahara marocain des accords commerciaux avec l’UE.
Une très large majorité de députés suédois (221 membres) ont voté contre ces motions, qui ont été soutenues par à peine 20 députés, tous du parti d’extrême gauche.
A travers ce rapport, la Commission des affaires étrangères du Parlement suédois décide de s’aligner sur la position onusienne pour une solution juste durable et mutuellement acceptable et de soutenir les efforts du Secrétaire général des Nations-Unies et de son Envoyé spécial.
(avec MAP)