Londres: Les efforts du Maroc pour le règlement de la question du Sahara “sérieux et crédibles”

Le Royaume-uni a affirmé avoir “pris note” des efforts “sérieux et crédibles” déployés par le Maroc pour un règlement de la question du Sahara, lors de la première session du Dialogue stratégique bilatéral qui a entamé ses travaux jeudi à Londres.

Le Gouvernement britannique a exprimé cette position dans l’accord sous forme d’échange de lettres portant institution du Dialogue stratégique entre le Maroc et la grande Bretagne, dont la première session s’est déroulée sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, et du secrétaire d’État britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, Boris Johnson.

Le Maroc et le Royaume-Uni ont discuté, à cette occasion, de la coopération bilatérale et des questions régionales, y compris le Sahara “où le Royaume-Uni a pris note des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement” de cette question, précise l’accord.

Les deux parties ont également discuté de questions d’ordre international telles que la sécurité aérienne et maritime, la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, un domaine dans lequel Londres souhaite “mieux comprendre le système interne marocain d’intervention en cas de crise”, ainsi que le commerce et les investissements, l’éducation, les sports et la culture.

Rabat et Londres ont rappelé, à cette occasion, la profondeur des relations qui unissent les deux pays depuis 800 ans, ainsi que leur amitié traditionnelle. L’accord portant institution du Dialogue stratégique Maroc- Royaume Uni intervient pour conforter cette particularité des relations séculaires entre les deux monarchies et pour renforcer la dynamique de coopération bilatérale en vue de l’inscrire dans une perspective plus ambitieuse.

Le Dialogue stratégique se tiendra annuellement et alternativement dans les deux pays, qui ont également décidé de maintenir des canaux de communication réguliers. Pour ce faire, ils ont désigné Alastair Burt, le ministre d’État chargé du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, et Mounia Boucetta, la Secrétaire d’État, en tant que premiers points de contact pour examiner et résoudre les questions bilatérales clés, y compris celles qui revêtent un caractère d’urgence.