Maria Fernanda Espinosa, la Présidente de l’Assemblée générale des Nations-Unies, a affirmé lundi à New York, s’attendre à ce que la conférence de Marrakech, qui adoptera le Pacte mondial sur la migration, soit « très réussie » pour la cause de la migration dans le monde.
« Nous allons avoir une conférence très réussie avec une importante participation en décembre à Marrakech », a assuré Mme Espinosa, lors d’une conférence de presse à New York à la fin du Débat général de la 73-ème session de l’Assemblée générale.
Elle a souligné, à cet égard, que le monde a grand besoin d’un document commun qui permettra l’émergence d’une migration sûre, ordonnée et régulière, à même de se matérialiser par l’adoption du Pacte mondial sur la migration lors de la conférence de Marrakech les 10 et 11 décembre prochain.
Mme Espinoza, qui a dit que la question de la migration figure parmi les priorités de son mandat à la tête de l’Assemblée générale, a également mis l’accent sur l’importance du processus qui interviendra après la conférence de Marrakech en vue de la mise en œuvre du Pacte mondial.
« L’Assemblée générale va travailler sur cette question et je veillerai à nommer deux co-facilitateurs pour faire en sorte que le Pacte mondial soit effectivement mis en œuvre au lendemain de la conférence de Marrakech », a-t-elle affirmé.
Finalisé en juillet dernier au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, le « Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » est considéré comme un document historique, qui aborde pour la première fois la question migratoire dans tous ses aspects.
Le Pacte avait été travaillé et négocié depuis février dernier au niveau de l’Assemblée générale, à raison d’un round de négociations par mois. Le texte final est le fruit d’un large consensus au sein de cette instance onusienne, et salué mondialement comme une nouvelle preuve que le multilatéralisme peut résoudre les problématiques les plus délicates de notre temps, à l’instar de l’immigration.
La conférence internationale de Marrakech va permettre aux Etats membres de l’ONU d’adopter formellement ce document mondial.