La Fondation Mohammed VI réunit les ouléma africains à Fès

La réunion de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains à Fès a poursuivi ses travaux dimanche en présence des présidents de 32 sections et des 330 membres participant à cette deuxième session, ouverte samedi et qui se penche sur l’élaboration d’une vision globale pour les activités prévues en 2019.

A l’ordre du jour de cette session, les projets programmés en matière d’éducation et de renforcement du rôle des ouléma dans l’instauration de la paix, la formation des imams, la distribution du Saint Coran ainsi que l’organisation de conférences et l’élaboration de programmes visant à prémunir les sociétés africaines contre l’extrémisme et le terrorisme et promouvoir les principes de l’Islam modéré.

Plusieurs mesures seront prises pour le renforcement des différentes sections de la Fondation dans les pays africains et la concrétisation de leurs programmes d’action, a indiqué Ahmed Taoufiq, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Président-délégué de la Fondation.

Les membres de la Fondation ont fait par de leur grande satisfaction de « ce qui a été réalisé jusqu’à présent et des initiatives d’Amir Al Mouminine pour immuniser l’Afrique contre les différentes formes d’extrémisme, diffuser les principes du vrai Islam et renforcer les constantes communes du Royaume et des pays africains », a expliqué le ministre.

Le mufti du Nigeria et président de la section de la fondation au Nigeria, Ibrahim Saleh El Hoceini a indiqué, de son côté, que les réalisations de la Fondation « ont dépassé nos attentes dans la mesure où elle a contribué au rapprochement des points de vue des ouléma africains et à la consolidation de leur unité au service du bien-être de la Oumma islamique ».

« Il est de notre devoir de remercier SM le Roi Amir Al Mouminine pour la création de cette Fondation que nous allons entretenir et protéger pour son rôle dans le renforcement de l’unité des ouléma africains », a souligné à la MAP, le président de la section de la Fondation au Ghana, Mostapha Ibrahim, mettant l’accent sur l’importance de cette nouvelle institution en tant qu’espace de débat, d’échange et de dialogue entre les différents ouléma quels que soient leurs points de vue.