Lancement réussi pour le deuxième satellite marocain MOHAMMED VI – B, qui a été mis en orbite dans la nuit du 20 au 21 novembre, une année après le lancement du premier satellite, ce qui permet désormais au Maroc de contrôler les données techniques et scientifiques fournies par les deux engins spatiaux pour des applications civiles.
Le lancement a eu lieu mardi à 22H42 heure de Kourou en Guyane française (mercredi à 02h42mn heure marocaine). En tout, la mission a duré 55 minutes depuis le décollage jusqu’à la séparation et la mise en orbite.
Ce deuxième satellite, doté d’instruments à la pointe de la technologie spatiale, s’inscrit dans le cadre du programme d’observation par satellites décidé par le Roi Mohammed VI en 2013 et confié au consortium Thales Alenia Space et Airbus.
D’après Arianespace, les deux satellites serviront pour des usages très divers, allant de la cartographie et du cadastre, au suivi de la météorologie et des activités agricoles, en passant par l’aménagement du territoire, l’observation des transformations environnementales et de la désertification.
D’autres applications portent sur la gestion des catastrophes naturelles, la surveillance des frontières et du littoral marocain, long de 3500 km sur les façades Atlantique et méditerranéenne.
La collecte et l’analyse des données est assurée par des ingénieurs marocains au centre de contrôle à Rabat, ce qui permet au Maroc, avec ces deux satellites, de rejoindre le club restreint des pays disposant d’une technologie d’observation spatiale aussi avancée.