Une simple visite de courtoisie ou plutôt un voyage aux visées électoralistes, celui que le candidat socialiste français aux présidentielles 2012, François Hollande compte effectuer dans moins de deux mois au Maroc. La forte communauté marocaine établie dans l’Hexagone représente en temps d’élections, une cible bien prisée par les candidats en lice. Aussi, François Hollande a programmé au mois de mars, une petite visite officielle dans le Royaume chérifien, alors que la campagne pour les présidentielles bat sa son plein en France. Pour le candidat socialiste, l’histoire se répète, puisqu’en juillet 2006, alors qu’il postulait pour la succession à l’Elysée, avait effectué un détour officiel à Tanger, où il a été reçu par le Roi Mohammed VI. Cette fois-ci également, le candidat socialiste qui dispute la présidence à plusieurs candidats en lice, prévoit d’être reçu en audience par le Roi, puisqu’au sein même de son équipe de campagne, on affirme que l’audience royale « est la condition sine qua non» de son voyage au Maroc.
Le député François Hollande, 57 ans, qui est arrivé en tête du premier tour de la primaire du Parti Socialiste (PS) en vue de l’élection présidentielle 2012, profitera de son bref séjour dans le royaume pour nouer ses premiers contacts officiels avec le nouveau gouvernement islamiste et à sa tête, Abdelilah benkirane. Outre les sujets d’ordre politique ou économique qui sont par ailleurs, au beau fixe, entre les deux pays, le candidat socialiste abordera certainement avec ses interlocuteurs marocains, le rôle des MRE (marocains résidents à l’étranger) dans la vie politique française. C’est la députée Elisabeth Guigou qui est chargée de préparer le voyage de François Hollande au Maroc ainsi son périple dans plusieurs capitales d’Europe notamment Rome, Londres, Varsovie et Copenhague. Le socialiste François Hollande est crédité de 28 % des voix par les derniers sondages d’opinion réalisés par Ifop-Fiducial et repris vendredi dernier par Paris-Match. Il est suivi du président sortant, Nicolas Sarkozy avec 22 % des voix, lui-même talonné par la candidate d’extrême droite, Marine le Pen (20,5 %) et François Bayrou avec 13,5 % seulement des voix.
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