Algérie: la police tire du gaz lacrymogènes sur les manifestants à Alger

Après l’annonce de la nomination  d’Abdelkader Bensalah, président par intérim de l’Algérie, pour 90 jours, lors d’une réunion du Parlement algérien, conformément aux dispositions de la Constitution sur l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne, les algériens ont manifesté ce jour contre cette  décision, jugeant cette désignation d’un proche de l’ex-Président Bouteflika de manœuvre pour duper le peuple algérien.

La police a tiré du gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser les foules.

C’est la première fois en sept semaines que la police tente de disperser ainsi une manifestation pacifique d’étudiants au cœur de la capitale algérienne.

Le pays est secoué depuis le 22 février par une vague massive et inédite de contestation, qui a mené à la démission d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, après vingt ans de règne.

M.Bensalah « n’est pas toléré par le mouvement citoyen, qui exige son départ immédiat, mais aussi par l’opposition et une partie des représentants des formations politiques de la majorité des deux Chambres du Parlement », avait écrit El Moudjahid.