Devant les deux Chambres du parlement réunies, Saâd Dine El Otmani a présenté lundi le bilan à mi-mandat de son gouvernement, revendiquant des «réalisations et indicateurs positifs» de l’Exécutif sans toutefois ignorer les «fortes revendications sociales» qui demeurent insatisfaites.
El Otmani a rappelé le plus récent des acquis, celui de la conclusion de l’accord social tripartite, signé le 25 avril dernier entre le gouvernement, les syndicats et la confédération patronale CGEM.
Il a également cité les réformes entreprises dans le sillage des stratégies majeures jouissant de la sollicitude royale.
Il s’agit notamment des énergies renouvelables, l’eau, la réforme des centres régionaux d’investissement, les programmes sociaux, la santé, l’agriculture, ainsi que la réforme du système de l’éducation et de la formation professionnelle en tant que leviers pour la création d’emplois.
El Otmani a rappelé que dans le cadre de la vision stratégique de l’éducation 2015-2030, le budget de ce secteur atteindra 68 MMDH en 2019, soit 9 milliards de plus qu’en 2018.
Il a aussi souligné l’intérêt accordé par le gouvernement aux questions liées à la compétitivité de l’économie, le soutien aux entreprises, notamment les PME et l’amélioration du climat des affaires et d’investissement pour dynamiser la croissance économique.
Ce sont autant de préalables, selon le chef du gouvernement à la création d’emploi et à la lutte contre les disparités sociales et territoriales.