Le sort du coach belge Eric Gerets à la tête des Lions de l’Atlas semble sur le point d’être scellé. C’est une question de jours, assure le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine. Le verdict devrait tomber après le match décisif Maroc-Côte d’Ivoire prévu pour le 9 juin à Marrakech. Le ministre promet des mesures décisives surtout après la piètre prestation du onze national contre la modeste équipe de Gambie, samedi à Bakau dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil, qui s’est soldé par un nul (1-1). Sans vouloir révéler la nature de ces mesures pour ne pas perturber le moral des joueurs de l’équipe nationale, Ouzzine assure avoir déjà fixé un rendez-vous au président de la Fédération royale marocaine de football, Ali Fassi Fihri pour l’interpeller sur les mauvaises prestations et le devenir de l’équipe nationale et les raison du maintien du sélectionneur belge Gerets, malgré la modestie de son bilan de 6 victoires, 3 nuls et 6 défaites depuis son engagement en 2010.
L’élimination précoce du Maroc de la dernière Coupe d’Afrique des Nations a mis Gerets sur la sellette. Depuis lors, il est constamment pointé du doigt par le public et la presse spécialisée. Son salaire faramineux, qui tournerait autour de 2,7 millions de Dirhams, a aussi fait couler beaucoup d’encre. Or, malgré ces critiques en série, la FRMF tient toujours à lui. Le nul du onze national face à la Gambie est venu tout remettre en cause mais le coup de grâce pour Gerets est attendu après le match Maroc-Côte d’Ivoire, c’est du moins ce que promet le ministre.
Pour l’entraineur belge, il l’a dit et le redit, sa place est au Maroc et à la tête du onze national. «Je vais être clair, très clair. Je n’ai aucune intention de quitter le Maroc. Et ce peu importe les résultats des deux prochaines rencontres (ndlr, contre la Gambie et la Côte d’Ivoire) qui entrent dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014», a récemment réaffirmé Gerets. Alors, qui des deux va finir par avoir raison de l’autre, le ministre ou le coach ? C’est la grande question qui taraude l’esprit des supporters des Lions de l’Atlas.