Quelle place pour le Maroc au niveau régional et mondial ? Et quel rôle doit jouer la classe politique dans la construction du Maroc post-réforme constitutionnelle ? Telles sont les deux principales thématiques qui seront abordées lors de la conférence « Les chantiers Stratégiques du Maroc » organisée, par l’association des Etudiants Marocains de France (AEMF), le samedi 9 juin à l’Académie diplomatique internationale de l’avenue Hoche. A noter, qu’au regard des demandes d’inscriptions, qui ont quasiment doublé par rapport aux prévisions initiales, la conférence, censée se tenir au départ au sénat, a du être déplacée.
Ce rendez vous de haut niveau s’inscrit dans un cycle de conférences annuel consacré au développement économique et politique au Maroc, et plus généralement dans une volonté d’implication des jeunes, et d’association systématique de ces derniers aux changements et évolutions que connaît le royaume.
C’est donc dans un contexte post printemps arabe, que les jeunes marocains auront la possibilité de réfléchir ensemble sur les grands axes de développements stratégiques de leur pays. Pour ce faire, des personnalités marocaines et françaises de renom ont été conviées à l’événement. On retrouve ainsi le président de la BRED Stève Gentili qui devrait s’exprimer sur les projets d’expansion de la banque dans la région, le directeur général de MEDEF International Thierry Courtaigne ou encore Fatine Layt présidente ODDO Corporate Fianance. En outre, des figures marocaines à l’instar du président du groupe Saham Moulay Hafid Elalamy, de l’actuel ministre du commerce Abdelkader Amara ou encore, du président de l’Association marocaine d’Intelligence Economique (AMIE) fraichement élu Abdelmalek Alaoui, seront de la partie. Le volet politique sera pour sa part, débattu par Ali Belhaj, Président de la région de l’oriental et membre du conseil National du Parti Authenticité et Modernité, Khalid Naciri, ancien ministre de la communication, l’ancien ministre des sports Moncef Belkhayat. Ainsi, l’événement s’annonce d’emblée passionnant et pourrait -ou plutôt devrait- donner envie à des organisateurs marocains, étudiants chercheurs et professionnels, d’en faire de même !