Le Maroc condamne fermement la démolition par les autorités israéliennes des habitations de citoyens palestiniens à Jérusalem-Est, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita.
« Le Maroc exprime sa condamnation ferme de la démolition par les autorités israéliennes des habitations de citoyens palestiniens à Oued al-Homs au sud d’Al Qods occupée, situé dans une zone classée A selon les accords d’Oslo », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse à l’issue d’entretiens avec le Premier ministre de la Fédération de Saint-Kitts-et-Nevis, Timothy Harris.
Le ministre a souligné que « cette démarche inacceptable est contraire aux dispositions de la légalité internationale et aux accords signés par l’autorité palestinienne et Israël », exprimant sa satisfaction vis-à-vis du rejet unanime de la communauté internationale de ces pratiques israéliennes qui représentent une violation flagrante des dispositions du Droit international et des résolutions onusiennes y afférentes.
« Le Maroc rejette catégoriquement toutes les mesures unilatérales de nature à modifier le statut historique et juridique à Al Qods, à attiser les sentiments de désespoir et de déception chez le peuple palestinien et à porter atteinte au processus de paix au Moyen-Orient », a-t-il ajouté.
M. Bourita a réitéré, dans ce sens, le soutien et la solidarité du Royaume du Maroc et de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, Président du Comité d’Al Qods, avec le peuple palestinien frère dans la défense de sa cause juste et le recouvrement de ses droits légitimes à un État indépendant sur la base des frontières du 4 juin 1967 avec Al Qods-Est comme capitale, dans le cadre de la solution de deux États.
Ainsi, « le Maroc appelle la communauté internationale et les pays influents dans le processus de paix au Moyen-Orient à faire face vigoureusement à cette démarche israélienne qui vient s’ajouter à une série de mesures unilatérales qui nuisent aux valeurs de tolérance et de cohabitation pacifique », a conclu M. Bourita.
(avec MAP)