Dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain, le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a épinglé les chefs du polisario pour les violations graves et systématiques des droits de l’Homme, ainsi que pour le blocus et les mesures restrictives de la liberté de circulation et de déplacement dans les camps de Tindouf.
Antonio Guterres a, d’autre part, appelé au respect de la fluidité du trafic commercial et la circulation des personnes et des véhicules à Guergarate. « Je demande que le trafic civil et commercial régulier ne soit pas entravé », a insisté M. Guterres, en appelant à « s’abstenir de toute action délibérée à Guergarate ou ailleurs dans la zone tampon ».
Il a également enjoint, une nouvelle fois, au mouvement séparatiste de se conformer à la pratique établie depuis la création de la MINURSO consistant à rencontrer son Représentant Spécial, Colin Stuart, et les hauts fonctionnaires de la MINURSO à Rabouni, dans les camps de Tindouf en Algérie, et non à l’Est du dispositif de défense au Sahara Marocain.
Le Secrétaire Général de l’ONU s’est aussi félicité de la pleine et entière coopération du Maroc avec la MINURSO, soulignant que grâce à la coopération des Forces Armées Royales (FAR), la mission onusienne a été en mesure de régler toutes les questions en suspens depuis son rapport d’avril 2019 et de parvenir à des solutions finales et acceptables aussi bien pour le Maroc que la MINURSO.
Dans son rapport, Antonio Guterres souligne, d’autre part, l’importance de la tenue à Marrakech, le 25 mars 2019, de la Conférence sur l’appui de l’Union Africaine au processus politique des Nations-Unies, ainsi que l’adoption d’une Déclaration réaffirmant l’exclusivité de l’ONU dans la recherche d’une solution politique durable, réaliste, pragmatique et mutuellement acceptable à la question du Sahara.