Bourita: La solution de la crise en Libye « ne peut être que libyenne »

Le Maroc est convaincu que « la solution de la crise en Libye ne peut être que libyenne et pour les libyens », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue d’un entretien, lundi à Rabat, avec le président du Haut conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri.

Ce dernier a, de son côté, indiqué que l’accord inter-libyen de Skhirat, conclu en décembre 2015 au Maroc, demeure une référence pour un règlement de la crise en la Libye. Aguila Saleh, le président de la Chambre des représentants libyenne (Est), également présent au Maroc, a estimé que l’initiative de cette institution ne contredisait pas l’accord obtenu à Skhirat.

Habib El Malki, le président de la Chambre des représentants, a réaffirmé le soutien du Maroc à toutes les initiatives visant à rétablir la sécurité et la stabilité en Libye.

« Nous soutenons la Chambre des représentants libyenne et toutes les initiatives visant à restaurer la sécurité et la stabilité en Libye sœur », a déclaré M. El Malki au cours d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue libyen, Aguila Saleh.

Le Maroc aspire « dans le cadre du respect de la souveraineté nationale de l’État libyen, à rapprocher autant que possible les visions et les points de vue de toutes les parties ».

Les « dernières initiatives en faveur d’une solution à la crise ne sont pas contraires à l’accord de Skhirat, ni dans le fond ni dans la forme », a estimé Habib El Malki, relevant que l’initiative de la Chambre des représentants libyenne « ouvrira de nouvelles perspectives pour aboutir à une solution ».

Le dialogue et le rapprochement des points de vue sont la clé de voûte « pour que la Libye recouvre sa stabilité et sa prospérité qui font partie intégrante de la stabilité régionale», a souligné Habib El Malki.