ONU: Pourquoi le polisario a été démonté par le rapport de Guterres

Le polisario est littéralement démonté par le dernier rapport du SG de l’ONU, dans lequel Antonio Guterres pointe non seulement les incursions répétées de la bande séparatiste dans la zone tampon, en violation de l’accord de cessez-le-feu, et ses abus des droits humains dans les camps de Tindouf, mais loue aussi la dynamique des tables rondes qui a créé un élan dans le dossier du Sahara marocain.

Antonio Guterres insiste sur les innombrables restrictions imposées par le polisario aux observateurs militaires de la MINURSO, limitant leur liberté de mouvement afin de les empêcher de constater ces violations.

Le SG de l’ONU énumère aussi les rapports du Haut Commissariat aux droits de l’Homme (HCDH) sur les « harcèlements, arrestations et mauvais traitements de blogueurs, de médecins et d’infirmières », qui rapportent les « cas de COVID-19 dans les camps de Tindouf ».

Le polisario a ainsi instauré un climat de terreur contre les voix des dissidents, blogueurs, journalistes, activistes et tous ceux qui critiquent l’alignement aveugle de ses dirigeants sur l’agenda des services algériens.

Mais ce qui a le plus bouleversé le polisario et l’Algérie, c’est la partie du rapport dans laquelle Guterres estime que son ancien Envoyé Personnel au Sahara Horst Köhler « a été en mesure de rétablir une dynamique et un élan indispensables au processus politique, notamment grâce au processus des tables rondes qu’il a lancé et qui a réuni le Maroc, le polisario, l’Algérie et la Mauritanie».

« Il est essentiel que la continuité de ce processus politique ne soit pas perdue », a insisté Antonio Guterres au grand dam de l’Algérie et du polisario, tout en appelant son prochain Envoyé Personnel à « construire sur les progrès réalisés ».