Le dialogue inter-libyen de Bouznika a permis de sortir la crise libyenne de la stagnation, a indiqué jeudi à Rabat, le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al Mechri, actuellement en visite au Maroc.
La première réunion tenue à Bouznika a permis de faire sortir la crise libyenne de la stagnation, puisque le monde parle désormais de dialogues inter-libyens dans différents pays, à Genève, au Caire et à Tunis, a ajouté Khaled Al Mechri dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach.
Pour le responsable libyen, cette visite au Maroc a pour objectif de concrétiser les résolutions issues de la rencontre de Bouznika et de remercier le Maroc pour son soutien aux Libyens pour trouver des solutions, assurant que des discussions se poursuivent sur la manière de mettre en œuvre ces résolutions.
« Nous recevons tout le soutien de la part du Maroc et nous le remercions pour tout ce qu’il nous a fourni en vue de mettre fin à la division institutionnelle et à l’impasse politique » en Libye, a insiste le responsable libyen.
A Genève, les délégations de la Commission militaire mixte 5+5 (JMC) libyenne, réunies depuis lundi sous l’égide de l’ONU, ont signé vendredi un accord pour un cessez-le-feu dans le pays.
« Les parties libyennes sont parvenues à un accord de cessez-le-feu permanent dans toute la Libye. Cet accomplissement représente un tournant important vers la paix et la stabilité en Libye », a indiqué la Mission d’appui de l’ONU en Libye (Manul).
L’accord a été signé en présence de l’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams et de diplomates.
La 5+5 (JMC) est l’une des trois voies poursuivies en parallèle par la MANUL, avec le volet économique et le volet politique, pour aboutir à une solution au conflit en Libye.