ONU: Une ONG suisse alerte sur les graves violations des libertés en Algérie

Alors que le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU entame ce lundi, au Palais des Nations à Genève, sa 47ème session ordinaire, une ONG suisse a alerté le Haut Commissariat des droits de l’Homme (HCDH) de l’ONU sur les graves violations des libertés fondamentales en Algérie.

Cette dénonciation figure dans une lettre adressées à la Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet, et à des rapporteurs de l’ONU concernés par les questions de défense des droits de l’homme, par l’ONG « Promotion du Développement économique et social » (PEDES).

L’ONG relève que les manifestations du Hirak, le mouvement de protestation populaire pacifique contre le régime militaire en Algérie, sont de plus en plus confrontées à une répression policière brutale avec l’arrestation de plusieurs opposants, journalistes et activistes.

Chaque semaine, l’armée tente de bloquer les entrées vers la capitale et les grandes villes pour empêcher les citoyens de manifester, fait observer PEDES dans cette lettre figurant parmi les déclarations d’ONG publiées sur le site du HCDH.

«Les manifestants continuent, cependant, à se mobiliser afin d’obtenir la mise en place d’une transition et la nomination d’un Président et d’un Gouvernement de consensus national, qui ne soient pas imposés par l’Armée », rappelle l’ONG.

Le régime militaire a même imposé aux Algériens, début novembre 2020, une nouvelle constitution à travers un référendum auquel moins de 23,7% de la population a pris part, souligne l’Organisation, rappelant que plusieurs rapports d’ONG internationales de défense des Droits de l’Homme ainsi que le Rapport du Département d’État Américain sur les Droits de l’Homme en Algérie décrivent une situation très inquiétante.

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