Les grands électeurs élisent ce mardi les 120 membres de la Chambre des Conseillers, ultime étape du processus électoral 2021 au Maroc, avant l’ouverture de la nouvelle législature du Parlement, le vendredi 8 octobre, avec ses deux composantes la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers.
Ce scrutin est à multiples défis et enjeux, eu égard aux larges prérogatives de la Chambre des Conseillers ainsi que de sa composition diversifiée, comprenant des représentants des conseils communaux et régionaux, des chambres professionnelles et des organisations syndicales, en plus des représentants du patronat et des salariés.
Les élections des membres de la Chambre des Conseillers, les deuxièmes depuis l’adoption de la Constitution de 2011, se déroulent au scrutin de liste, à la représentation proportionnelle selon la règle du plus fort reste, sans panachage ni vote préférentiel.
Elles se déroulent au scrutin uninominal à la majorité relative à un tour au cas où un seul conseiller est à élire dans le cadre d’un collège électoral.
Les élections du mardi interviennent après celles du 8 septembre qui ont permis l’émergence d’un nouveau paysage politique et partisan, marqué par la composition d’une majorité gouvernementale de trois partis: RNI, PAM et Parti de l’Istiqlal.
Arrivés premier aux élections du 8 septembre, le Rassemblement national des Indépendants, le Parti Authenticité et Modernité et le Parti de l’Istiqlal ont formé une majorité qui constituera le prochain gouvernement.
Ces formations de tendance libérale sont également arrivées en tête des élections des Chambres professionnelles et des Conseils régionaux, communaux et d’arrondissements.
Sur les 120 Conseillers parlementaires, 72 représentent les collectivités territoriales et sont élus au niveau des régions, 20 sont élus, dans chaque région, par un collège électoral composé de l’ensemble des élus des Chambres professionnelles existant dans la région concernée.
Pour ce qui est des représentants des salariés, 20 Conseillers sont élus au niveau national par un collège électoral, alors que 8 membres représenteront les organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives.