Le Prix Nobel de littérature a sacré jeudi le romancier Abdulrazak Gurnah, né en Tanzanie et habitant au Royaume-Uni, et connu pour son roman « Paradise ».
L’auteur a été récompensé pour son récit « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et le destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents », d’après le jury de l’Académie suédoise.
Natif de Zanzibar en 1948, il a fui en 1968 à un moment où la minorité musulmane était persécutée. Abdulrazak Gurnah a publié une dizaine d’ouvrages depuis 1987.
Sur les quelque 200 à 300 candidatures soumises à l’Académie, cinq sont retenues avant l’été. Les membres du jury sont chargés de les lire attentivement et discrètement avant le choix final peu avant l’annonce. Les délibérations restent secrètes pendant 50 ans.
L’attribution des autres Prix Nobel se poursuivra avec la remise du Nobel de la paix vendredi, seule récompense décernée à Oslo. Le prix d’économie sera décerné lundi prochain.