Marche Verte: Un 46è anniversaire marqué par les acquis diplomatiques et la dynamique économique au Sahara

Le peuple marocain célèbre samedi le 46ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, une épopée inscrite en lettres d’or dans l’histoire du Maroc et qui a permis la récupération des provinces du Sud du Royaume qui connaissent aujourd’hui, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, un élan de développement unanimement reconnu, doublé d’un soutien sans précédent à la marocanité du Sahara et à l’Initiative d’autonomie au niveau international.
Si la Marche Verte reste aujourd’hui encore un événement incrusté dans la mémoire collective marocaine, c’est parce qu’elle a représenté une péripétie exceptionnelle qui a abouti à la récupération par le Royaume de ses provinces sahariennes des mains du colonisateur espagnol, de manière totalement pacifique.
En effet, l’annonce de la Marche Verte a été faite immédiatement après l’avis rendu par la Cour internationale de justice de La Haye le 16 octobre 1975, affirmant que le Sahara n’a jamais été terra nullius (territoire sans maître) et qu’il existait des «liens juridiques d’allégeance» entre ce territoire et le Royaume avant la colonisation espagnole.
Pendant deux semaines, le Maroc s’est préparé dans une ferveur et une communion sans pareille, jusqu’au 6 novembre 1975, date inoubliable qui a vu 350.000 Marocains, dont 10% de femmes, entreprendre leur marche pacifique.
Aujourd’hui, 46 ans se sont écoulés depuis cet événement historique et les provinces du Sud jouissent, à l’instar des autres parties du Royaume, des bienfaits de la sécurité et de la dynamique de développement enclenchée par le nouveau modèle de développement économique initié par SM le Roi Mohammed VI dans ces provinces.
Dépourvues de toute infrastructure au départ du colonisateur espagnol, les provinces du Sud vivent à présent au rythme des grands chantiers d’infrastructures qui sont en train de redessiner le paysage de toute cette région.
Ainsi, la voie express Tiznit-Dakhla sera opérationnelle en 2022. Des investissements de 10 milliards de dirham sont injectés dans ce projet long de quelque 1.055 km. Véritable route transcontinentale, ce méga projet va relier l’Europe à l’Afrique subsaharienne à travers le Maroc.
Autre projet grandiose, le port de Dakhla. Joyau du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, il nécessitera un investissement de 10 milliards de dirhams également. Il porte sur la réalisation d’un port en eaux profondes sur la façade Atlantique, à 40 km au nord de Dakhla, selon trois composantes: un port de commerce, un port dédié à la pêche côtière et hauturière et un port dédié à l’industrie navale.
Les provinces du Sud, c’est également une multitude d’offres en énergies renouvelables. Les centrales solaires de Laâyoune et de Boujdour sont déjà opérationnelles depuis 2018, avec une capacité totale de 100 mégawatts.
Un autre champ de production d’énergie éolienne a été lancé à Tarfaya, ainsi qu’un autre à Foum el Oued et aussi à Akhfennir. Et ce n’est pas fini. D’autres projets avec une capacité de 800 mégawatts sont en cours.
Au niveau politique, la participation massive de la population du Sahara marocain aux élections du 8 septembre 2021 confirme son attachement à l’unité territoriale du Royaume et son plein engagement en faveur de la mise en œuvre du nouveau modèle du développement dans les provinces du Sud. Cette adhésion reflète la volonté de la population de ces provinces de s’engager entièrement dans la mise en œuvre du projet de développement durable lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cet engagement politique renouvelé intervient dans un contexte diplomatique marqué par l’adoption de la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui conforte les acquis réalisés par le Royaume dans le dossier du Sahara. Des acquis rendus possibles grâce à l’engagement personnel et au suivi permanent de SM le Roi Mohammed VI.
La résolution 2602 qui a prorogé pour une année le mandat de la MINURSO consacre, en effet, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

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