Le bilan d’étape de la promotion de l’enseignement préscolaire fait ressortir des résultats positifs se traduisant par une hausse de 71% à fin 2021, a affirmé lundi le ministre de l’Éducation, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa.
« Ce taux concerne les salles financées par l’État et ses partenaires et celles créées par les associations et le secteur privé », a expliqué le ministre, à la Chambre des représentants.
Conscient que la généralisation de l’enseignement préscolaire ne peut atteindre ses objectifs que si elle est associée à la qualité nécessaire, celle-ci étant un levier fondamental pour réaliser l’équité et réduire les disparités sociales, le ministère a opté pour une démarche articulée autour de quatre axes, a précisé le ministre.
Il s’agit, selon lui, de la construction et l’équipement de salles de préscolaire selon des standards et critères précis, l’élaboration d’un nouveau cadre méthodologique d’enseignement adopté par l’ensemble des structures du préscolaire et la sélection d’éducatrices et éducateurs parmi ceux proposés par les associations contractuelles qui soient dotés des compétences requises en phase avec les critères exigés par ce type d’enseignement.
Il s’agit aussi de l’organisation de sessions de formation fondamentale et continue sur le nouveau cadre référentiel, en plus de l’adoption de mécanismes de gouvernance dans la gestion des rapports avec les partenaires.
Par ailleurs, le nombre des bénéficiaires du transport scolaire en milieu rural s’est élevé à 390 mille écoliers, en hausse de près de 12% par rapport à l’année précédente, a indiqué de Chakib Benmoussa.
Le ministre a fait savoir que la flotte du transport scolaire avait enregistré une augmentation sensible, puisque le nombre des véhicules scolaires a atteint 6.800 unités, en hausse de 12% par rapport à l’année dernière, tandis que le nombre de vélos s’est élevé à 4.900.
Chakib Benmoussa a attribué cette évolution du nombre des véhicules de transport scolaire aux efforts déployés par le ministère et à la contribution efficace de l’INDH et des assemblées provinciales et préfectorales, en plus de l’apport des différents partenaires du secteur privé, des associations de la société civile et des ONG.