Burkina Faso: L’ONU et l’UA appellent au rétablissement de l’ordre constitutionnel

Les condamnations internationales du renversement du président Roch Kaboré et de la prise de pouvoir par l’armée au Burkina Faso se poursuivent, avec l’appel du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à la préservation de l’ordre constitutionnel dans le pays.

Lundi soir, des militaires réunis au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) ont annoncé à la télévision publique, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, tout en s’engageant au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».

Ils ont indiqué avoir renversé le président Roch Kaboré, à cause de son “incapacité manifeste à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire”.

L’Union africaine, l’Union européenne, les Etats Unis ont tous appelé les militaires burkinabè à assurer l’intégrité physique du Président Kaboré et de tous les membres du gouvernement, à rétablir un gouvernement dirigé par des civils, ainsi que l’ordre constitutionnel, et à privilégier le dialogue politique.

Le Conseil de l’Entente, organisation de coopération régionale d’Afrique de l’Ouest, a condamné fermement la prise du pouvoir par la force au Burkina Faso.

Dans un communiqué relayé par la presse ivoirienne, le secrétariat exécutif du Conseil de l’Entente, composé de cinq pays: Bénin, Togo, Niger, Burkina Faso et Côte d’Ivoire, ’’condamne avec la plus grande fermeté, la prise du pouvoir par la force’’.

Le secrétariat exécutif dirigé par l’Ivoirien Marcel Amon Tanoh, se dit très préoccupé par la situation qui prévaut actuellement au Burkina Faso où un coup d’Etat a renversé le président élu, Roch Marc Christian Kaboré.