Sadiki: Jusqu’à 300.000 ha pour les cultures printanières en zones bour

La superficie prévue des cultures printanières dans les zones bour est estimée à 272.000 hectares (ha) et peut atteindre jusqu’à 300.000 ha, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki.

Dans les zones bour, la superficie cultivée à ce jour a atteint 190.000 ha et concerne notamment le maïs (75.000 ha), le pois chiche (50.000 ha) et le tournesol (26 ha), a précisé M. Sadiki, lundi à la Chambre des représentants.

Pour ce qui est des zones irriguées, la superficie prévue pour les légumes printaniers est estimée à 80.000 ha, alors qu’elle est actuellement de 22.000 ha seulement.

S’agissant de la production animale, le bétail a retrouvé son prix sur les marchés et ce, à la faveur de la reproduction des pâturages et du programme d’urgence de soutien au fourrage. La santé du cheptel aussi est « très satisfaisante » dans les différentes régions du Royaume, grâce au suivi sanitaire et aux campagnes de vaccination.

Le ministre a rappelé le déficit historique de précipitations enregistré jusqu’à fin février, et la baisse sans précédent des réserves d’eau, qui ont affecté négativement le secteur agricole.

Face à cette situation, le ministère a mis en place une série de mesures durant les cinq premiers mois pour soutenir les éleveurs dans les zones touchées, avec environ un million de quintaux d’orge subventionnés, a expliqué M. Sadiki.

Avec l’aggravation du déficit pluviométrique et en application des Hautes Instructions Royales, un programme exceptionnel de 10 milliards de dirhams (MMDH) a été mis en place pour venir en aide aux éleveurs, a ajouté le ministre.

A ce jour, a poursuivi le ministre, 3,7 millions de quintaux d’orge subventionnés ont été acquis en première tranche, dont 1,5 million ont été distribués à plus de 364.000 bénéficiaires, en plus de 1,3 million de quintaux d’aliments composés acquis au profit du secteur laitier, dont 252.000 quintaux ont été distribués.

M. Sadiki a aussi rappelé le lancement par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), des campagnes de vaccination gratuites pour le cheptel d’ovins, de caprins, de bovins et de camelins, notant qu’il a été procédé à l’accélération des subsides d’assurance dans le zones affectées.

En ce qui concerne la hausse des prix de certains produits alimentaires, le ministre de l’Agriculture a avancé « la conjoncture mondiale difficile, multifactorielle et incontrôlée ».