L’Afrique qui connaît actuellement un grand élan de croissance économique, a besoin de nouveaux mécanismes de financement pour booster son développement dans divers domaines.
C’est l’objectif escompté par le 9ème Forum pour le développement de l’Afrique (ADF-IX) qui se tient pour la première fois au Maroc, en dehors d’Addis Abeba, où se trouve le siège de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) sous le thème : «Des modes de financement innovants pour la transformation de l’Afrique».
Il s’agit d’un évènement biennal phare offrant aux nombreuses parties prenantes, une plate-forme pour débattre et définir des stratégies concrètes pour le développement du continent noir.
ADF-XI qui se du 12 au 16 octobre 2014 à Marrakech, offre également l’opportunité aux décideurs et opérateurs africains de partager des connaissances clés et d’enrichir les débats ciblés et approfondis. Les discussions s’articuleront autour des questions touchant aux mécanismes de financement novateurs dans les quatre domaines thématiques suivants: « Mobilisation des ressources nationales », «Flux financiers illicites », « Capitaux privés » et «Nouveaux types de partenariat ».
Il s’agit grosso-modo d’identifier de nouveaux mécanismes et modes de financement des projets de développement durable en Afrique. Il sera question d’établir des liens entre l’importance d’intégrer la mobilisation des ressources et la réduction des barrières commerciales dans les cadres économiques, institutionnels et politiques d’une part et de faire avancer les objectifs de développement post-2015 d’autre part.
Organisé en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires clés, le forum s’appuiera sur les meilleures pratiques, les politiques et les stratégies novatrices, les cadres institutionnels et de gouvernance.
La séance inaugurale à laquelle ont assisté les présidents ivoirien Alassane Ouattara et sénégalais, Macky Sall, a été marquée par un message du Roi Mohammed VI aux participants, dans lequel, le souverain a appelé les Africains à fédérer ensemble les énergies pour gagner le «grand pari du 21ème siècle, celui d’une Afrique unie, stable et prospère».
Dans son message dont lecture a été donnée par le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, le souverain souligne que l’Afrique d’aujourd’hui, au regard de ses atouts et ses potentialités, a plus besoin de «partenariats gagnant-gagnant, plutôt que d’assistance conditionnée ».