Le récent avis rendu par le Comité des droits de l’homme de l’ONU condamnant l’Algérie constitue une victoire et un pas en avant contre l’impunité des crimes commis dans les camps du polisario, a affirmé l’Observatoire international pour la paix, la démocratie, et les droits de l’homme (IOPDHR) à Genève.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a épinglé l’Algérie dans le cadre de la plainte déposée par un ancien élément du polisatio, du nom de M’Rabih Ahmed Mahmoud Adda, pour enlèvement et actes de torture et mauvais traitements qu’il a subis sur le territoire de ce pays, en représailles à ses activités dénonçant les violations des droits de l’homme dans les camps contrôlés par les milices des séparatistes.
L’IOPDHR relève que ce jugement « constitue un pas en avant important qui vient s’ajouter aux multiples avis et décisions rendus par des instances régionales et internationales fustigeant la responsabilité entière de l’Algérie dans tous les crimes et abus commis par le polisario à l’encontre de la population des camps de Tindouf ».
« C’est un message clair aux responsables de ces crimes et une victoire pour les victimes et les militants qui se battent sans relâche pour que les autorités algériennes et les dirigeants du polisario répondent devant la justice des crimes commis », s’est réjoui l’Observatoire dans un communiqué.
Le cas de M’Rabih Ahmed Mahmoud Adda illustre la situation de non-droit régnant dans les camps de Tindouf, a-t-il noté. Pour l’IOPDHR, « il importe de maintenir la pression afin d’enquêter sur tous les cas d’enlèvement, de détention, d’exécutions extrajudiciaires, de torture, de persécution, de disparition forcées et d’autres formes de violations commises dans les camps de Tindouf pour que les auteurs de ces sévices soient traduits en justice ».