Shanti De Corte, une des victimes des attentats de Bruxelles, a été euthanasiée à l’âge de 23 ans en mai dernier à cause de souffrance psychologique irrévocable, ont rapporté divers médias locaux.
Le 22 mars 2016, cette jeune femme, âgée de 17 ans à l’époque, se trouvait à quelques mètres des terroristes lorsque ceux-ci ont activé leurs engins explosifs à l’aéroport de Zaventem. Alors qu’elle était déjà gravement dépressive, cette attaque l’a traumatisée davantage.
En compagnie de ses camarades de classe, cette Flamande était en partance pour Rome dans le cadre d’un voyage d’études. Si elle s’est sortie sans blessure physique de cet attentat, Shanti De Corte ne s’est jamais remise du traumatisme. C’est ainsi qu’après moult demandes d’euthanasie rejetées, elle a fini par y accéder et «partir en paix».
« J’ai ri et j’ai pleuré jusqu’au tout dernier jour », a-t-elle posté sur sa page Facebook comme épitaphe. « J’ai aimé et j’ai eu le droit de ressentir ce qu’était le véritable amour. … Je vais maintenant partir en paix, sachez que vous me manquez déjà ».
Avant de prendre cette décision irréversible, Shanti De Corte a essayé de s’en sortir en se faisant hospitaliser dans un service de psychiatrie et en prenant jusqu’à 11 comprimés d’antidépresseurs au petit-déjeuner. Par moments, elle s’est sentie mieux, mais cela n’a jamais duré, au point qu’elle ait tenté de suicider en 2020.
Shanti De Corte va finalement prendre attache avec Leif, une association qui milite pour le droit de mourir dans la dignité. En avril dernier, elle introduit une énième demande d’euthanasie pour souffrance psychique inaltérable. Cette fois-ci, deux psychiatres l’ont approuvée.