Après les gouvernements français et britannique lundi, les Nations Unies et l’Allemagne ont appelé mardi Le Caire à relâcher dans les plus brefs délais leur prisonnier politique le plus connu, Alaa Abdel Fattah, en danger de mort après sept mois de grève de la faim.
Depuis l’ouverture, dimanche, de la COP27 pour une durée de deux semaines, les déclarations officielles appelant à la libération de cet activiste pleuvent.
Ainsi, le chancelier allemand, Olaf Scholz a demandé mardi au gouvernement égyptien de sortir ce militant de la révolution de 2011 de sa geôle pour éviter « une issue mortelle » à ses sept mois de grève de la faim.
Dans le même ordre d’idées, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Turk, a souligné que « sa vie est en grand danger », appelant à sa relaxation.
Cette question étant particulièrement délicate dans un pays souvent accusé de violer les droits humains, le point de presse de Sanaa Saif, la sœur de l’activiste, organisé à la COP27, a été interrompu par Amr Darwish, un élu pro-Sissi.
«On parle d’un citoyen égyptien détenu de droit commun, pas d’un détenu politique, n’essayez pas de vous servir de l’Occident contre l’Egypte», avait-il soutenu avant d’être évacué par le service de sécurité de l’ONU, organisatrice officielle de cette conférence.